Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Chimère Mystique

15 juin 2012

Andaria

« Mon monde, ce monde que tu veux rejoindre,

c'est celui qu'il y a dans ta tête,

celui qu'il y a en toi, c'est toi. »

  

Je reprends ce qui m'appartient...

Ce monde s'appelle Andaria.

Andaria  

En Andaria, le Soleil du matin est doux et chaud, juste comme il faut. Tendre, il fait se lever les visages vers lui et fermer les yeux. Pas parce qu'il aveugle, mais pour mieux faire sentir sa chaleur qui s'imprègne agréablement dans les corps, et éveille lentement tous les sens.

Puis les heures passent et il décide d'être un peu moins sage, s'élevant dans le ciel et se faisant brûlant.


On peut alors s'en protéger en pénétrant dans quelque grotte ou caverne alentour : l'air y est frais et humide, procurant quelques frissons. 

On peut y entendre le bruit régulier de gouttes d'eau qui viennent s'écraser sur le fond rocheux, comme pour rappeler que même dans un tel endroit, le temps continue de s'écouler.

 

En cherchant d'autres de ces témoins de sa présence, on trouve de nombreuses sources. Le clapotis de l'eau semble être un murmure, une chanson qu'une de ces sources se faisant ruisseaux fredonnerait à l'oreille de qui voudrait l'écouter. 

En décidant d'en suivre le cour, ce murmure deviendrait grondement, là où une masse d'eau s'abat en un vacarme assourdissant. Mais alors Andaria ne fait plus appel aux oreilles pour la comprendre mais aux yeux, le spectacle de cette cascade pouvant procurer des heures de contentement.

  

Avant que l'on ne se lasse, le Vent se lève, semblant vouloir lui aussi montrer sa présence, comme une autre facette d'Andaria. 

Son souffle peut se faire caresse puis se renforcer, comme s'il avait pris de l'assurance et avait subitement envie de vous emmener au bout du monde.

 

Il porte ainsi doucement celui qui se laisse faire dans une forêt dense, où seuls quelques rayons du Soleil qui continue de briller au dessus des cimes arrivent à pénétrer, créant une ambiance unique. Le voyageur qui pénètre dans cette forêt peut sentir son odeur, ce mélange de parfums si différents et se mariant si bien ensemble, et aura l'impression de se retrouver tout contre Andaria, comme s'il l'étreignait. Il sentira également son souffle : ce vent chaud et irrégulier, comme si elle s'affolait un peu ; et entendra sa voix : le bruissement du Vent dans le feuillage de ces arbres immenses qui cachent et protègent du reste du monde.

 

Après cette étreinte, en sortant de la forêt, Andaria offrira au regard de son nouvel amant une plaine qu'on croit s'étendre à l'infini, comme une promesse d'un amour éternel.

 

Au-delà de cette plaine se dresse fièrement une montagne, au pied de laquelle sommeille un lac. 

Sa surface est étincelante mais il est impossible d'en distinguer le fond, comme s'il voulait garder une part de mystère.

 

Le soir est venu et le Soleil se fait moins agressif, mais tout aussi passionné. Il colorera toute cette terre d'un rouge indescriptible ; rouge comme la passion qu'elle aura pu éveiller chez le voyageur, ou rouge du fait de laisser ce voyageur passer la nuit et s'endormir en son sein.

  

Voilà comment est cette terre : belle, aimante, tantôt douce ou passionnée, mystérieuse. 

Voilà qui est Andaria.

 

Publicité
Publicité
3 juin 2012

Qu’est-ce qu’une vie dans l’univers ?Un grain de

Qu’est-ce qu’une vie dans l’univers ?
Un grain de sable, une poussière, quelque chose de tellement petit que ça en est dérisoire.
Pourtant, aussi infime qu’on puisse être, je sais que la vie peut être extraordinaire.

Je ne sais pas pourquoi je suis ici et je sais que je suis insignifiante, mais je sais aussi que quand on regarde à l’horizon, on peut voir bien plus loin que soi.
Et si on lève les yeux vers un ciel bleu, même si on n’a pas bougé de notre petit place insignifiante, on entrevoit l’infini.

Avoir conscience qu’on peut se projeter à l’infini, sentir que notre esprit peut grandir, s’élever, grâce à ses émotions, ses sentiments…
C’est ça la beauté de l’Humanité.
C’est ça que je veux ressentir, c’est ça que je veux faire ressentir, c’est ça que je veux partager.


10 avril 2012

L'ami imaginaire

Il était une fois une petite fille qui avait un ami imaginaire.

Son plus grand rêve était de rencontrer dans la vraie vie cet ami imaginaire : celui qui saurait vraiment celle qu’elle est, qui l’aimerait pour cela, la comprendrait, la rassurerait, la soutiendrait, la valoriserait, et qui aurait aussi les mêmes attentes à son égard. 

Puis la petite fille grandit, mais elle avait toujours ce même rêve. 
Son ami imaginaire était toujours là dans son esprit. Dès qu’elle en avait besoin, il venait à la rescousse, et alors elle allait toujours un peu mieux.

Mais elle continuait à grandir, et elle ne l’avait toujours pas trouvé. Alors elle était de plus en plus triste et parfois même, quand il venait la rassurer, elle se mettait en colère contre lui : s’il tenait tant que ça à elle, pourquoi est-ce qu’il ne venait pas ? Pourquoi ne venait-il pas la relever quand, loin des yeux de tous, elle s’écroulait ? 
C’était bien toutes ces belles paroles, mais pourquoi il ne venait pas la prendre dans ses bras quand elle en avait besoin ? Pourquoi quand elle fermait les yeux puis qu’elle les rouvrait, il n’était toujours pas là ? Pourquoi quand elle le suppliait de venir, strictement rien ne se passait ? 
Pourquoi est-ce qu’il ne venait pas la chercher pour l’emmener dans son monde à lui ? 
Elle lui en voulait de la laisser souffrir seule.

Et un jour elle tomba amoureuse.

Elle en était sûre : elle l’avait trouvé. Il était gentil, à l’écoute ; il la disait belle, intelligente, et il semblait lui aussi avoir besoin d’elle. D’elle et pas d’une autre. 
Evidemment lui ne le savait pas tout ça, il aurait trouvé ça idiot, mais ce n’était qu’un détail ça, un détail sans importance. 
Elle l’avait tellement attendu qu’elle en était bouleversée, mais elle était heureuse. 
Plus rien d’autre ne comptait, plus rien n’avait d’importance. 
Ça y est, le bonheur était arrivé...

Et il repartit bien plus vite qu’il n’était venu. Ça n’allait pas, quelque chose ne collait pas. 

Où s’était-elle trompé ? 
En fait ce n’était lui ? Mais alors elle ne pouvait pas avoir été réellement amoureuse. Pourtant elle était bien certaine que c’était ce qu’elle avait ressenti. 
C’est lui qui l’avait trompée ? Pourtant elle croyait toujours en lui, elle savait qu’il était quelqu’un de bien.

Et puis ce jour là, elle avait été belle à ses yeux alors que ce n’était pas arrivé depuis longtemps, et on avait passé de longues minutes à lui dire qu’elle ne se rendait pas compte de sa valeur, de tout ce qu’elle pouvait accomplir, et que lorsqu’elle en prendrait conscience, ce serait presque la face du monde qui changerait ! 
Même si alors dans les faits tout n’était pas parfait, loin de là, elle se sentait on ne peut mieux. Elle savait qu’elle avait de la valeur, qu’elle pouvait faire de grandes choses.


Et son ami imaginaire était là, à lui dire : 
- Tu vois ? Tu vois ce que tu es vraiment, tout ce qu’il y a en toi ? 
Elle lui répondit : 
- Merci, merci d’être là pour moi. 
- Mais ce n’est pas moi. C’est toi, c’est en toi. C’est toi qui a de la valeur, ce n’est pas de la chance que tu as. La chance tu la provoques. Une succession de chance ce n’en est plus, c’est du talent. 
- Mais si, tu es là. Si tu n’es plus là je n’ai plus rien, je ne peux pas te laisser partir ! 
- Je suis toi, je suis ton esprit. Ce monde où tu veux que je t’emmène, ce monde beau, où on peut croire en les gens, où les gens se portent vers le haut, s’écoutent, se comprennent, mon monde, ce monde que tu veux rejoindre, c’est celui qu’il y a dans ta tête, celui qu’il y a en toi, c’est toi. 
- C’est moi…

Et la petite fille devint femme. 
Pour ne jamais oublier cette histoire, elle décida de l’écrire.

Les heures et les jours qui suivirent furent bien sombres et chaotiques. 
Mais il y avait tout de même une chose qui lui restait et en laquelle elle croyait toujours : ce fameux monde qu’elle avait souhaité, finalement c’était à elle d’y emmener quelqu’un et d’y rendre un homme heureux… 

3 avril 2012

A l'horizon

A l'horizon...

Edit 26/04/2012 : ce personnage est la Yune de la bêta, qui est différente maintenant. Je laisse cependant ce screen que j’aime beaucoup et que je ne peux pas refaire avec une Elfe.

8 mars 2012

Aveu caché

Ici je n’ai aucune peur. 
Je peux être moi-même sans craindre aucun jugement, aucune conséquence. 
Alors je peux laisser parler mon cœur sans prendre aucun risque. 
C’est probablement lâche mais tant pis, je ne me cache pas du fait d’être faible, en tout cas pas en ce lieu… 
Parfois je me dis « tu ne trompes personne », puis je suis étonnée de voir à quel point je le fais bien finalement.

 
Alors ici, je vais déjà commencer par arrêter de me tromper moi-même. 


Aveu caché. 


Cela fait plusieurs années déjà que j’ai croisé pour la première fois la route de ce jeune elfe impétueux. 
Si son caractère semblait de prime abord ne rien avoir avec la réputation de notre peuple, il en avait en tout cas l’allure : grand, fin, d’une beauté et d’une assurance qui impressionnaient la jeune elfe que j’étais. 


Qui plus est doux et gentil à mon égard, il gagna peu à peu ma confiance et une fois acquise, il ne lui en fallu pas plus pour me séduire. 
Mais contrairement à ce que laissait supposer ce tempérament aimable, généreux, bienveillant, je compris vite qu’il n’en était pas moins un digne représentant de sa nation. 
Doté de l’intelligence légendaire des Elfes, il met celle-ci au service de ses ambitions et l’utilise souvent de manière maligne, mais jamais pour faire le mal. 
Impitoyable – envers ses ennemis comme envers lui-même – et fier, il ne tolère aucun échec personnel ; sa recherche de pouvoir est quasi constante. 
Ce qui fait de lui un adversaire redoutable également, c’est la difficulté qu’il impose à le cerner, tant il sait maîtriser ses émotions à la perfection lorsqu’il le décide. 


Et si en ces temps troubles il use de cette insensibilité feinte car il n’y a plus de place ni de temps pour la tendresse, et que cette partie de lui me manque, je sais qu’elle est toujours là. 


Alors je serai patiente jusqu’à ce que nous remportions la victoire, et d’ici là, je ne serai jamais aussi fière que lorsque je suis à ses côtés. 
Prête à être celle qui prend les décisions, qui avance, qui combat. 


Et toujours au fond de moi celle que je suis depuis le début. 
Un monde apaisant, rassurant, où on aime à passer pour se reposer. Une oasis, un refuge. 
L’amour ne rend pas aveugle au contraire. Quand on aime, c’est parce qu’on voit des choses que les autres ne voient pas. 
C’est pour cela qu’à travers mes yeux, à travers mes mots, ces mots écrits sans aucune peur, à cœur ouvert, quoiqu’il soit, quoiqu’il fasse, Lherne sera toujours valorisé.


~ Yune 

 

Lherne


Publicité
Publicité
6 mars 2012

Une guilde, une confrérie, un foyer.

Les voyages ne sont pas vraiment ma tasse de thé. 


Enfin si, j’aime, mais le total inconnu me fait peur. J’ai besoin d’une attache, d’un point de repère pour pouvoir avancer sereinement. Un endroit, une personne, vers laquelle je sais que je pourrais me tourner si tout va mal, afin que je puisse me dire "quoiqu’il arrive, j’ai toujours ça". 
Quelqu’un sur qui compter, tout simplement. 


Alors ce voyage en Arborea, je ne l’aborde pas seule. 
Evidemment Lherne n’est pas loin. Depuis le début de mes voyages, il ne l’est jamais vraiment. 
On commence la route ensemble et puis, attiré par cet inconnu, cette nouveauté, et impatient de le découvrir, il part comme une flèche ! D’abord tout droit et puis, si la voie ne lui plait pas, il rebrousse chemin et part à droite, à gauche, dans tous les sens, jusqu’à trouver une route qui lui convienne. 
Il s’arrête peut-être quand ça fait trop longtemps qu’il ne m’a pas vue, il regarde autour de lui, s’assure que je suis toujours là, et puis il repart de plus belle. 
C’est Lherne ! 


Mais dans ce voyage nous ne sommes pas seuls. D’autres, avides comme nous de découverte et de grandeur, nous ont rejoints ; et nous entamons la route ensemble en ces temps troubles, partageant nos combats, nos peines, nos joies, nos folies. 


Une guilde, une confrérie, un foyer… 
 

logoK100x100 

KIMERA


Publicité
Publicité
Chimère Mystique
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité